Un an que nous n’étions pas venu dans le Loiret et cela nous manquait ! En cette fin d’été, nous avons exploré le Loiret romantique ! C’est à travers quelques sites exceptionnels que nous vous racontons notre week-end : Yèvre-le-Châtel, le château de Chamerolles, Orléans et Olivet.
Yèvre-le-Châtel, au cœur du Loiret romantique
Le week-end a commencé par le village de Yèvre-le-Châtel, classé parmi les « Plus Beaux Villages de France ». A notre arrivée, le village semble à peine réveillé ce qui est idéal pour s’imprégner de sa beauté.
Historiquement, le village se trouvait à la limite des anciens évêchés d’Orléans et de Sens. A l’est, s’écoule la Rimarde et on retrouve également le méridien de Paris, l’ancien méridien de référence.
Le village
Dès le début de notre visite, nous sommes séduits par le décor floral qui est présent dans chaque ruelle. Celui-ci repose en partie sur les habitants qui fleurissent les rues le long de leur maison ainsi que des bénévoles qui entretiennent régulièrement les nombreux parterres. Ainsi nous avons déambulé dans les petites rues et venelles du village en adirant de jolies façades.
Aussi, des sculptures sont disséminées dans tout le village, on les découvre le long de notre promenade.
Pour plus d’informations sur l’art à Yèvre-le-Châtel, voici le lien : https://yevre-la-ville.fr/arts-et-culture/
A l’extrémité ouest du village, nous arrivons sur l’esplanade de l’église Saint-Lubin. Au XIIIe siècle, l’évêque d’Orléans donne l’autorisation de construire une église paroissiale dans le cimetière. À la suite de l’intervention des moines de Saint-Benoît-sur-Loire, il revient sur sa décision et les travaux sont interrompus. Ils reprennent après la Guerre de Cent Ans, mais l’église ne fut jamais achevée.
Ce joyau au style gothique est, aujourd’hui, l’un des patrimoines emblématiques les plus visités de la commune.
Juste à côté vous pouvez voir l’ancien cimetière. Ce lieu est autant intriguant que magique !
En face de l’édifice, se trouve la roseraie en l’honneur de Marcel Robichon, célèbre rosiériste. Les quelque quarante obtentions, qu’il a commercialisées entre 1927 et 1968, trouvent leur place dans une guirlande fleurie.
Ce n’est pas pour rien que Yèvre-le-Châtel se situe sur la route de la rose du Loiret !
La forteresse médiévale
La suite de notre visite nous emmène dans l’enceinte du château précédé d’un castelet d’entrée.
L’église Saint-Gault, une ancienne abbaye du domaine, fondée au 11ème siècle se trouve sur notre droite.
L’imposante forteresse médiévale, a été construite au XIIème siècle. On y retrouve quatre tours dans la cour haute, de forme ovale. Autour, il y a des douves sèches.
Dans la cour haute, des carrés botaniques ont été installés. Des végétaux, des plantes médicinales ainsi que des plantes alimentaires y sont cultivés, ils sont représentatifs de la flore des jardins médiévaux.
En accédant au chemin de ronde sur trois côtés de la structure, nous profitons d’un panorama exceptionnel sur le Gâtinais, la Beauce et sur la forêt d’Orléans.
Vous l’aurez compris, le charme de Yèvre-le-Châtel tient à sa simplicité et son authenticité.
La fin de notre parcours se fait au restaurant La Rolanciène qui offre un accueil chaleureux, une cuisine de qualité et une terrasse très sympa !
Le Château de Chamerolles et son musée du parfum
Rendez-vous maintenant au château de Chamerolles à Chilleurs-aux-Bois, à la lisière de la forêt d’Orléans. Avec ses jardins et son musée du Parfum, notre week-end dans le Loiret romantique continue…
Dans une aile, nous découvrons les différentes pièces du château : salle à manger, le salon jaune du XVIIIe, le salon rouge (XVIe) et le salon vert (XVIe) pour terminer par la chapelle.
Le musée
Puis, nous pénétrons dans l’aile sud pour la promenade des Parfums. Nous découvrons, de salle en salle, six siècles d’histoire de la parfumerie, de l’hygiène et de la cosmétique. Chaque époque est marquée par des découvertes scientifiques, des habitudes qui ont fait évoluer les senteurs et les fonctions du parfum.
Histoire brève du parfum et de la toilette
Jusqu’à la fin du Moyen-Age, la fabrication des parfums reste artisanale et rudimentaire.
Au début du XVIe siècle, la distillation alcoolique progresse, et avec la production d’huiles essentielles qui permettent de lutter contre la maladie.
C’est au XVIIe siècle que la toilette sèche se développe, le parfum sert alors à camoufler les mauvaises odeurs.
Puis, au XVIIIe siècle, se parfumer devient un vrai rituel de beauté. La France se met alors à produire les essences.
La parfumerie du début du XIXe siècle se développe grâce à l’expansion de la bourgeoisie et la fabrication en série. Grasse voit apparaître les premières usines à parfum. Les parfumeries se multiplient. La parfumerie moderne est née…
Le XXe siècle est marquée par trois figures : C’est le siècle qui voit naître et s’épanouir les grands noms de la parfumerie qui vont faire la réputation de la France en matière de Haute Parfumerie. Et de ce savoir-faire français naissent des parfums iconiques au succès mondial
Au fil de notre déambulation, nous admirons les pièces au fil des siècles : le laboratoire, le cabinet de curiosité, les chambres aménagées puis une collection exceptionnelle de plusieurs centaines de parfums.
Les jardins
Les jardins Renaissance ont été créés à la fin du XVIe siècle par Lancelot II du Lac, petit-fils de Lancelot Ier. En friche jusqu’en 1992, les jardins ont été re-dessinés presque à l’identique, grâce aux documents d’archives. Aujourd’hui, vous verrez des parterres de plantes condimentaires et médicinales.
Le jardin est un véritable havre de paix… Prenez le temps de vous balader dans les allées entourées d’arbres, auprès des buis taillés et du labyrinthe formé par des ifs. Nous avons particulièrement apprécié marcher à l’ombre sous l’arche, submergée de plantes grimpantes et de rosiers.
Orléans, capitale du Loiret
Rendez-vous à présent à Orléans où nous avons passé la nuit. C’est la troisième fois que nous venons dans la cité Johannique et c’est toujours un enchantement de flâner autour de la Cathédrale, de l’hôtel Groslot où dans les rues du quartier Bourgogne jusqu’aux quais de la Loire.
Nous commençons notre flânerie du côté de la place du Martroi, place incontournable de la ville. Au beau milieu de cette place s’érige fièrement la statue de Jeanne d’Arc.
Puis nous remontant la rue Jeanne D’arc qui est habillée de drapeaux… Nous arrivons devant la Cathédrale Sainte-Croix, joyau gothique. Elle séduit par sa beauté et sa grandeur. L’intérieur de la cathédrale est aussi fascinant que l’extérieur.
Un peu plus loin, en face de l’Hôtel de ville, nous arrivons devant l’Hôtel Groslot. L’hôtel Groslot dispose aussi d’un petit jardin très charmant accessible par la rue d’Escures.
Enfin, nous traversons le quartier Bourgogne, en passant par la rue Bourgogne, ses rues adjacentes et admirons les maisons à colombage dont la célèbre maison de la Poterne.
Nous n’avons malheureusement pas eu le temps de nous promener au Parc floral de la Source qui aurait eu toute sa place dans notre exploration du Loiret romantique !
Balade bucolique à Olivet
Le dernier arrêt de notre week-end dans le Loiret romantique se situe à Olivet sur la promenade des moulins. Cette petite ville est collée à Orléans, et il nous a fallu 15 minutes pour l’atteindre.
La « chaussée » du moulin où chemine le sentier des Prés nous offre un paysage enchanteur. Le Loiret a conservé son écrin de grands arbres où se cachent de belles demeures d’autrefois.
En commençant notre promenade, nous sommes tout de suite attirés par une étonnante gare à bateau en face de nous.
Le paysage est composé de bassins, chaussées, petits ponts et passerelles fleuries, moulins pittoresques transformés en maisons d’habitation.
On y trouve aussi d’élégantes demeures et leurs grands parcs le long des rives.
C’est ainsi que s’achève notre week-end dans le Loiret romantique. Nous vous recommandons vivement tous ces sites et si vous disposez de plus de temps, n’hésitez pas à visiter d’autres lieux tous aussi exceptionnels :
- Les jardins de Roquelin et le château de Meung-sur-Loire (voir notre article Le Château de Meung-sur-Loire)
- Les jardins de la Javelière à Montbarrois
- Le jardin personnel d’André Eve à Pithiviers
A bientôt pour d’autres promenades dans nos belles régions !
